mercredi 30 mars 2011

Macaroni au fromage extra saucisses

Brun voulait que j'arrange beau son blogue et il a oublié de m'enlever mes privilèges alors voilà je peux en profiter pour écrire ma spécialité - le macaroni au fromage extra saucisses.


Ça prend :

- 2 tasses de macaroni

- de l'huile

- 1 oignon

- 4 saucisses italiennes fortes

- un peu de lait

- du beurre

- beaucoup beaucoup de fromage celui que tu veux

Faire revenir l'oignon dans l'huile. Couper les boyaux de saucisses et faire cuire la chair avec l'oignon pis c'est dégueulasse j'vous avertis. Pendant ce temps, faire cuire les pâtes al-dente. Quand tout est cuit, se choisir un gros plat pyrex - mettre un peu de pâte, un peu de mélange de saucisses, un peu de fromage X 3 et finir avec du fromage. Verser du lait sur le mélange. Rajouter un peu de beurre. Couvrir. Faire cuire à 375 pendant 35 minutes. Enlever le couvercle. Broiler pas trop longtemps. Dégustez et bloquez vos artères.


Variante : kraft dinner aux saucisses.

vendredi 18 mars 2011

La Cabane à Sucre du Pied de Cochon pour vrai de vrai.

Depuis que c'est ouvert que je veux y aller. Mais c'est pas si simple. Il faut avoir une réservation ou connaître des gens. Vu que je n'avais pas de réservation et que je ne connais pas de gens, j'avais un peu oublié ça pour cette année encore. Mais mon amie Princesse a des ressources. Ou de la chance. Il y a des places qui se sont libérés et elle m'a gentiment offert son spot sur la liste d'attente contre une poutine pis un Coke. Malade!

Mais tout d'abord, il faut savoir que je suis un grand fan de Martin Picard. S'il avait pu être Jésus, j'aurais assurément été un apôtre. C'est un avantgardiste de la cuisine. Oui c'est gras, oui c'est lourd, mais c'est de la qualité. Les séries télés qu'il a fait sont à mi-chemin entre documentaire et pure provocation.
Documentaire comme dans: il ne cuisine qu'avec des produit du teroir québécois. Il chasse et pêche ce qu'on retrouve ici, mais qu'il est impossible de manger dans un resto ou de retrouver dans un marché vu notre loi qui interdit la vente de viande sauvage.
Provocation comme dans: On voit des animaux morts et ça choque bien du monde semble-t-il. Les plats qu'il prépare sont du domaine de la décadence totale.

Donc l'homme fort et barbu de la cuisine québécoise pênait à trouver du sirop d'érable de qualité en quantité suffisante pour son restaurant. Pas de problème, il a acheté une cabane à sucre. Et tant qu'à avoir une cabane à sucre, pourquoi pas en faire un resto saisonnier. Une cabane élitiste. Revister les classiques et innover. Tripper fort aussi.

Voici le menu:

Huitres St Simon
Soupe au pois, foie gras et bacon
Salade de jambon noix de grenoble et oreilles de criss
Esturgeon fumé avec galette de sarrasin
Maki frit de gravlax de saumon
Tourtiere au porc

Épaule de porcelet rôti au BBQ pendant 9 heures!
Le meilleur poulet du monde servit avec gnocchis maison et foie gras
Omelette aux homards

Tarte tatin et crème glacée à la vanille
Nougas gelé avec coulis de chocolat, noix et barbe à papa à l’érable
Tire sur la neige
Crêpes au sirop d’érable cuite dans le gras de canard

Un festin de malade! Tout était excellent, vraiment. Le seul bémol fut le service. On était dimanche soir et tous les employés semblaient être à bout de souffle après un long weekend. Mais croyez moi, on a déjà vu bien pire.

Donc il faut prévoir 54$ pour le menu. On ajoute quelques dollars pour les bières ou une bouteille de vin (je le conseille, c'est moins lourd que la bière), un supplément de 10$ pour la tourtière (divisé entre les convives) et 3$ pour un café bien serré.
Donc pour 80-90$ on vit une expérience hors du commun!

"Une expérience gargantuesque mais une affirmation gastronomique importante de la part de ce chef qui est en train de jouer un rôle de premier plan dans la réinvention de la cuisine québécoise."
Marie Claude Lortie, critique gastronomique de La Presse.

mardi 15 mars 2011

Cabane à Sucre du Pied de Cochon

Je voudrais bien vous parler de ma sortie dimanche soir à la Cabane à Sucre du Pied de Cochon mais j'ai pas encore fini de digérer...

mercredi 9 mars 2011

Curry chicken à la brun.

Bon je ne suis pas vraiment du genre à suivre une recette et à utiliser une quantité prédéterminé d'ingrédients.

Donc voici, grosso modo, mon curry chicken.

Ça prend:

- Du curry (de Olives et Épices, pas de chez IGA...);
- Une canne de lait de coco;
- Des hauts de cuisses de poulet;
- Champignons (des blancs feront l'affaire);
- Oignon;
- Brocoli;
- Riz.

Donc dans un wok, on fait chauffer juste un peu la le curry fraîchement moulu. On ajoute le lait de coco. Quand c'est chaud, on ajoute le poulet. On check pis on brasse de temps en temps pendant 30-45 minutes. Ça prend du temps mais on est pas pressé. Pis c'est meilleur quand on est pas pressé.
Quand vous juger que ce sera prêt dans 15 minutes, le temps de cuire le riz il sera. Je ne vous dirai pas comment faire parce que je suis pourri. Il est toujours trop cuit ou sinon pas assez. C'est bon avec un riz au jasmin ou du sauvage.
On peut en profiter pour ajouter l'oignon et les champignons, coupés de préférence, au curry.
Quand le riz est presque prêt, on ajoute le brocoli dans le poulet. Il sera encore ferme pis c'est comme ça qu'on aime ça.

Donc on sert la bouette que ça donne sur un lit de riz et c'est très très bon.

P.S. La quantité de curry à mettre c'est assez vague. Donc je dis que vous devez en faire deux fois. Le première fois vous pourrez juger si c'est bon fort ou faible. La deuxième sera vraiment à votre goût!

Pour finir, si vous l'aimez fort, on boit un rouge du Lanquedoc assez frais ou un bonne bière. Si vous l'aimez faible, ça prend du rouge corsé. Un Cahors ou un portugais comme le Palha Canas qui est très bon et abordable.